Les différentes espèces de champis

Beaucoup de personnes connaissent le champignon de base de l'animiste :






Mais peu ont conscience de l'existence des variantes (assez rares je l'avoue) que l'on peut croiser...




Très reconnaissable de par la forme de sa tête. Ce champignon est en général de sortie pour les événements festifs ou mondains. Les connaisseurs le chassent pour sa sève pétillante qu’ils obtiennent en arrachant l’extrémité de la tête, appeler « chon »(parfois très difficile à ôter), par contre l’extraction de ce bout « chon » peut être fatale pour les objets fragiles d’une demeure. Certains ancêtres racontent qu’en fait il suffit de le secouer pour le voir exploser.




Champignon très massif en apparence mais en fait ceux-ci sont évidés à la fois du corps ainsi que de la tête. On le croise en forêt, souvent en bande de 4, 5 individus, ils sont couverts à leur naissance, mais leur cycle de vie fait que plus ils vieillissent, plus ils sont « dévêtus ». Cette variété, exclusivement masculine, est très appréciée des champ-is hiltons, surtout en période de chaleur.




Duo démoniaque de champignons très redoutés des enfants. Vivants toujours par 2, l’un (présumé mâle) est de couleur bleue, l’autre (femelle donc) en rouge. Les protubérances sur leur tête leur servent de radar pour repérer leurs proies. Cependant ils sont très faciles à localiser car lorsqu’ils se déplacent, ils émettent un cantique satanique très aigu ne voulant absolument rien dire mais très hypnotisant. La proie une fois sous le charme se voit vider de toute intelligence (on suppose qu’ils se nourrissent de cette manière) Cette espèce est particulièrement friande de jeunes hiberniens curieux. A éviter absolument !




Celui-ci est une légende, tous les anciens le connaissent mais peu en ont vu car très agressif et furtif (d'où l'absence de cliché), il ne lâche jamais une proie. On suppose qu’il serait adorateur des dieux « Aimme et Kiou » » qui en auraient une dizaine sous leurs ordres. Sa manière de chasser se fait en crachant des spores nommées « oualtair-pépéca » mortelles au moindre contact. De plus il est capable de parasiter un animal lui aussi disparu, le « Martine ». En effet dès qu’il a son Martine, il est plus rapide que le vent, le rendant redoutable. En période de rut, on peut l’entendre au loin crier « Maunépainni »à la recherche d’une femelle.




Lointain cousin du Champ-agne, on suppose que ce champignon a su s’adapter à son environnement. Rôdant près des vignes, ce fléau de petite taille aspire le contenu des grappes pour se nourrir. Hibernant dans des grottes humides, il s’agit du moment propice pour sa cueillette. Son corps fragile le rend facilement cassable. On connaît plusieurs types de ce champignon : le bojolé, le bord’eau de couleur rouge, le sot-terne, le Gewurztraminer de couleur jaunâtre. Pour les déguster, couper la tête de celui-ci à la base, et verser le contenu de la glande dans un récipient.




Race très appréciée des bâtisseurs, le corps de ce champignon est très résistant et fait aussi un très bon isolant dans son jeune âge. En effet, une fois trop âgée (2 à 3 ans), cette espèce grandit tellement qu’elle devient inutilisable. On raconte que certains auraient atteint des tailles gigantesques à leur mort. Champignon très pacifique et peureux, on en connaît également plusieurs types, les achèlems, vieillissant très mal, les pahvillons, de taille modeste, les plus grandes espèces se trouveraient dans une contrée très lointaine connue sous le nom de Huessah.




Ce spécimen exclusivement féminin, serait en possession d’un trésor inestimable. Les ancêtres de cette race seraient passés maître dans l’art d’élever les champ-ires states buildings pour en faire des hôtes. Dénoués de toute intelligence, ces champignons se laissent souvent charmer par les champ-endales.




Très reconnaissable par sa tête à l'air béat, il pousse au pied d'arbres, de rochers, ou de tout ce qui peut le cacher. Le fluide qu’il émet, permet de marquer son territoire. Le mâle produit un jet puissant pouvant aller jusqu’à 5 mètres de hauteur alors que la femelle, quant à elle, plus discrète, émet ce liquide depuis la base du pied. La légende raconte que les femelles s’énervent lorsque les mâles marquent leur territoire à côté de leur nid appelé kuvette.




Champignon très bruyant car toujours en train de crier. On en connaît plusieurs variantes : les taikneaux (les plus bruyants), les boïzbands(toujours par 3, 4 spécimens), les vainçandelairm (ceux-ci ont un chant plutôt apprécié des personnes dépressives chroniques). Le son émit lorsqu'il crache ses spores appelées « chençon » peut être très mélodique ou au contraire inaudible. On dit de ces champignons qu’ils seraient sous le charme du dieu Taupecinqhante.




Ce champignon fait partie de la classe des champ-teurs. Celui-ci se remarque particulièrement par son « look » très voyant. L’excroissance noire de son chef serait en fait ses yeux. Cette espèce se distingue par ses « mains » dont les index et auriculaires sont dépourvus de toutes articulations. Tantôt solo, tantôt en groupe, ils sont reconaissables de par le « yoman » qu’ils émettent en se déplaçant, ce fongus est à la fois agressif et peureux, lorsque celui-ci passe à l’attaque, il crache des « ouatamair » par contre si le groupe d’aventuriers est assez conséquent, il fuira en vous insultant de tous les noms.